Presqu’île de Giens
Aout 2020, je roule en direction de la mer pour la première fois avec le camion.
Je fais une pause d’une nuit à mi-chemin, dans le Vars. J’ai entendu parler de belles cascades à l’eau turquoise.
L’eau est si froide que j’ai du mal à rentrer dedans.
Je reprends la route en direction de la Presqu’île de Giens. Je m’installe pour 5 jours à la Madrague.
On est au mois d’aout, il y a du monde. La mer est à deux minutes à pied.
Comme d’habitude, mon programme est bien ficelé. 5 jours pour visiter Port-Cros, Porquerolles, découvrir la presqu’ile depuis la mer en canoë, et depuis la terre et surtout, m’initier au snorkelling.
L’odeur de la crème solaire. Les serviettes de plage sur la corde à linge. Le soleil qui tarde à se coucher. Les cigales. Une guirlande lumineuse qui s’éclaire lorsque le jour s’éteins. Des fourmis dans la poubelle. Le sable qui s’immisce partout. Pas de doute, ce sont les vacances d’été.
Les fins d’après midi sous le brouillard humide des entrées maritimes. Ce moment suspendu juste avant que la nuit tombe. Les nuages se dispersent juste à temps pour les derniers rayons du soleil. Les orages de chaleur grondent au loin.
Les fonds marins m’attirent autant qu’ils m’effraient. Chaque jour, j’ose m’aventurer un peu plus loin de la crique, un peu plus profond. Là où les rayons du soleil ne percent presque plus.
J’avais oublié. Le gout de l’eau salée sur les lèvres. La peau qui tire et qui pique. Le soleil qui brule.
Ma première expérience de canoë en mer. Une mer agitée. Des bras pas assez musclés. Le mal de mer. Heureusement l’après midi, la houle se calme et je découvre les grottes au Sud de la presqu’ile, à l’heure ou l’inclinaison du soleil permet aux rayons de s’infiltrer à l’intérieur.
J’hisse le canoë sur les parois escarpées, enfile mes palmes et plonge à l’entrée des grottes.
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